PRIX MAETERLINCK DE LA CRITIQUE « MEILLEUR SPECTACLE 2022 »
George est paysan mais il est devenu riche. George est devenu riche MAIS il est paysan. Il a voulu s’élever dans la société, alors il a épousé Angélique, une jeune femme de la noblesse. Ou plutôt, ce sont les parents d’Angélique, Monsieur et Madame de Sotenville, aristocrates de province désargentés, qui ont arrangé le mariage, pour profiter de la richesse de George. Mais Angélique tombe sous le charme des manières élégantes de Clitandre, un aristocrate de la Cour de Versailles de passage dans la région, qui lui tourne autour. George est malheureux, il se sent floué, et tente aussi maladroitement que désespérément de confondre sa femme devant ses parents, espérant rompre ce mariage qui lui fait tant de mal. Mais sa condition de roturier joue contre lui, et les Sotenville n’ont aucun intérêt à ce que les choses tournent en ce sens…
Pour la première fois dans notre parcours, nous avons ressenti l’envie de partir d’un texte, qui plus est un texte de Molière. D’une part, parce que ces dernières années nous avons cherché à requestionner nos pratiques pour les renouveler et en élargir le spectre (en diversifiant les formes, en multipliant les collaborations) ; et d’autre part parce que nous voulons aborder sous d’autres angles des thématiques qui sont au cœur de notre recherche depuis nos débuts, à savoir les normes, les catégorisations sociales et les constructions culturelles qui valident des rapports de domination.
« George Dandin ou le mari confondu » est une pièce emblématique de ce point de vue. Elle met spécifiquement le doigt sur une absurdité tragique, celle de ce réflexe humain d’établir des codes sociaux artificiels qui décident de qui est “bien né” et qui ne l’est pas ; ainsi que des rôles, des mérites et des tares qui vont avec. Chacun.e se retrouve “de bonne foi” enfermé.e dans un piège.
Au delà de sa thématique, « George Dandin ou le mari confondu » est avant tout une formidable « machine à jouer ». Si la langue de Molière, aussi fine et savoureuse soit-elle, est démodée, sa pièce est indémodable. Elle est troublante parce qu’elle est à la fois simple et complexe. Par moments ses ressorts, dont les ficelles frôlent le Grand-Guignol, font penser à un dessin animé pour enfants du type “Bip-Bip et Coyote”, avec néanmoins une cruauté digne de “Funny games”. Pourtant, aucun des personnages n’est tout à fait univoque. On peut passer pour chacun.e de l’empathie à la répulsion, de la pitié au dégoût.
Au fond, nous voyons ce « George Dandin ou le mari confondu » comme une farce tragique plus qu’une comédie grinçante. La pièce recèle un aspect punk, voire nihiliste, qui donne à ses ressorts comiques, pourtant habituels dans les autres pièces de Molière, une couleur particulièrement furieuse et singulière, un « chaud-froid » que nous avons toujours eu beaucoup de plaisir à modeler dans notre travail.
Initialement, la pièce a été créée pour s’inscrire dans le cadre d’une fête mégalomane offerte par Louis XIV dans les jardins du palais de Versailles en juillet 1668 : « Le Grand Divertissement Royal de Versailles ». Elle était enchâssée dans une Pastorale, avec des chants et des danses, des personnages de bergers et de bergères qui célébraient l’amour pur et l’ivresse. Ne sachant pas comment les spectateur·ice·s de l’époque, a fortiori des courtisans de Versailles, pouvaient recevoir cette pièce, mais avec la volonté d’être fidèles à l’esprit de Molière, nous avons décidé d’en faire en toute simplicité « Le Grand Divertissement Royal de la Clinic Orgasm Society »…
Mise en scène
Ludovic BARTH & Mathylde DEMAREZ
Interprétation
Yoann BLANC
Raphaëlle CORBISIER
Marion DE KEYZER
Adrien DESBONS
Grégory DURET
Lorenzo FOLCO
Thymios FOUNTAS
Bastien FOURMY
Théo REVEILLAUD
Éline SCHUMACHER
Olivia STAINIER
Clément THIRION
Assistant à la Mise en scène
Hugo FAVIER
Création Lumières
Marc LHOMMEL
Musique originale
Grégory DURET
Musicien·ne·s live
Frédéric BECKER, Catherine DE BIASIO, Grégory DURET
Chorégraphies
Clément THIRION
Scénographie
Zouzou LEYENS
Construction décors
Zouzou LEYENS, Guy CARBONNELLE, Corentin MAHIEU, Chloé TEMPELHOF, Louise VACHER WEISS, Robinson CATELIN
Création Costumes
Nina LOPEZ LE GALLIARD, assistée d’Odile DUBUCQ
Réalisation Costumes
Nina LOPEZ LE GALLIARD, Ateliers du Théâtre de Liège, Fabienne DAMIEAN, Ateliers du Théâtre Varia
Régie Lumières
Tom VAN ANTRO
Régie Son
Laurent GUEUNING
Régie Plateau
Ondine DELAUNOIS, Christel OLISLAGERS
Coaching vocal
Raphaële GERMSER
Stagiaires Assistanat mise en scène
Lorenzo FOLCO, Théo REVEILLAUD
Stagiaire Son
Lucie BOURDON
Stagiaire Lumières
Clara BELLEMANS
Stagiaires Costumes
Dolça MAYOL, Tatiana STROBBE
Couteau suisse
Victor DEMAREZ
Coordination générale
Christel OLISLAGERS
Diffusion
Marie-Sophie ZAYAS
Production
Clinic Orgasm Society
Coproductions
Théâtre VARIA, Bruxelles
MARS – Mons arts de la scène
Théâtre de Liège
La Coop asbl et Shelter prod.
Avec la participation de 12 complices champêtres
Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles — Service du Théâtre
Avec le soutien de taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge
2025
13 > 16/05 : La Comédie de Clermont-Ferrand, Scène Nationale, Clermont-Ferrand [FR]
28/01 > 01/02 : Théâtre de la Croix-Rousse, Lyon [FR]
23 & 24/01 : Carré-Colonnes, Scène Nationale, Saint-Médard [FR]
16 > 18/01 : Théâtre Sénart, Scène Nationale, Sénart [FR]
+ + + + + + + + + + + + + +
2024
29/05 > 01/06 : Théâtre de La Criée, dans le cadre de la programmation hors les murs du Théâtre du Gymnase, Marseille [FR]
25 & 26/04 : PBA, Charleroi [BE], en co-présentation avec le Théâtre de l’Ancre, Charleroi [BE]
17 & 18/04 : Maison de la Culture, Tournai [BE]
04 > 13/04 : Théâtre Varia, en co-présentation avec Les Halles de Schaerbeek, Bruxelles [BE]
27 > 30/03 : Théâtre de Liège [BE]
2022
03 > 05/05 : Théâtre Le Manège, MARS – Mons arts de la scène [BE]
19 > 30/04 : Théâtre Varia, Bruxelles [BE] (CRÉATION)
“En cette année anniversaire de Molière, c’est probablement l’approche la plus barrée du mythique Poquelin. Au Théâtre Varia, la Clinic Orgasm Society transforme Georges Dandin en farce hénaurme. […]
Des costumes aux accessoires, tout sonne avec une exubérante fausseté, servant à merveille cette satire des conventions sociales inventées de toutes pièces pour discriminer les dominants des dominés. Musique live, chorégraphies endiablées, numéros de comédie musicale : George fait sa fête à Dandin. Et c’est diablement jouissif.”
Catherine MAKEREEL
LE SOIR, 20 avril 2022
+ + + + + + + + + + + + + +
“Mon dieu, quelle joie de regarder cette claque créative et profusionnelle faite à un classicisme théâtral et académique qui de ses poussières nous a toujours fait tant tousser d’ennui. […] George de Molière est un spectacle de haute couture qui réveille les morts, Molière en premier. […] D’une joie palpable et omniprésente, tout ce barnum s’affaire à nous dérider par une intelligence précieuse aussi hors norme qu’inattendue. […]. La Clinic Orgasm Society bouscule encore les préjugés à bon escient. Ici, tout n’est que modernité et hilarité justifiée. Un grand moment créatif à partager sans retenue.”
Jean-Jacques GOFFINON
POINT CULTURE, 22 avril 2022
+ + + + + + + + + + + + + +
“Connue pour sa folie sans borne, la Clinic Orgasm Society pare George Dandin de Molière de moutons en tulle blanc, de rock-star en bagnole et d’hommes sauvages carnavalesques à sonnailles. Et rend à cette langue du XVIIe siècle toute sa magie. Formidable.”
Estelle SPOTO
LE VIF, 27 avril 2022
+ + + + + + + + + + + + + +
“On a beau tenir pour inoxydable le théâtre de Molière […], qui aurait parié sur l’absence de rouille de George Dandin ou le mari confondu ? […] De cette comédie-ballet, pour peu qu’on ait pu la croire dans son siècle, la compagnie met en relief la satire et les grincements […] Pavé d’outrance et d’irrévérence, ce chemin-là serpente dans l’œuvre d’origine, décoiffée, débridée, non sans précision. Disséquée avec pour lame un sens aigu de l’observation sociale. […] Ayant joyeusement bousculé les genres et mêlé les esthétiques, le spectacle résonne ainsi comme une célébration de cette si sensible et si enthousiasmante matière première : le théâtre.”
Marie BAUDET
LA LIBRE BELGIQUE, 27 avril 2022
+ + + + + + + + + + + + + +
“La Clinic Orgasm Society ne cesse de nous surprendre. Habituée à interroger les structures sociales et ses travers, elle était à la recherche d’une nouvelle impulsion. Et c’est étonnamment dans une pièce des plus classiques que les metteurs en scène Ludovic Barth et Mathylde Demarez l’ont trouvée.
[…] Cette formidable créativité, couplée d’un travail précis et généreux, donne lieu à un spectacle à la joie omniprésente. Une relecture décapante où Molière en sort plus moderne que jamais.”
Mathilde RIVIERE
MAGAZINE.CULTURIUS.COM, 27 avril 2022
+ + + + + + + + + + + + + +
“Parodie de dessins animés du style course-poursuite ou méchant horrifique contre petit gentil, aucun temps mort. Des gags visuels, des trouvailles scéniques, de la musique en direct. Parodie aussi des ‘bergeries d’autrefois’ aussi niaises que des romans sentimentaux actuels, mise à mal des stéréotypes sexistes et sociétaux. […]
Avec, parmi d’autres moments savoureux, une extraordinaire théâtralisation de la scène fameuse où le mari se fait piéger en étant coincé hors de la maison, sans clé pour y rentrer. […]
Finalement, que les mots de Jean-Baptiste Poquelin ne soient pas tous distillés selon les critères d’une représentation plus classique, cela n’a pas une importance capitale. Ce qui compte pour la Cie Clinic Orgasm Society, c’est le plaisir. Le leur, avec ou sans masque, serait plutôt contagieux.”
Michel VOITURIER
WEBTHEATRE.FR, 12 mai 2022
PRIX MAETERLINCK DE LA CRITIQUE « MEILLEUR SPECTACLE 2022 »
George est paysan mais il est devenu riche. George est devenu riche MAIS il est paysan. Il a voulu s’élever dans la société, alors il a épousé Angélique, une jeune femme de la noblesse. Ou plutôt, ce sont les parents d’Angélique, Monsieur et Madame de Sotenville, aristocrates de province désargentés, qui ont arrangé le mariage, pour profiter de la richesse de George. Mais Angélique tombe sous le charme des manières élégantes de Clitandre, un aristocrate de la Cour de Versailles de passage dans la région, qui lui tourne autour. George est malheureux, il se sent floué, et tente aussi maladroitement que désespérément de confondre sa femme devant ses parents, espérant rompre ce mariage qui lui fait tant de mal. Mais sa condition de roturier joue contre lui, et les Sotenville n’ont aucun intérêt à ce que les choses tournent en ce sens…
Pour la première fois dans notre parcours, nous avons ressenti l’envie de partir d’un texte, qui plus est un texte de Molière. D’une part, parce que ces dernières années nous avons cherché à requestionner nos pratiques pour les renouveler et en élargir le spectre (en diversifiant les formes, en multipliant les collaborations) ; et d’autre part parce que nous voulons aborder sous d’autres angles des thématiques qui sont au cœur de notre recherche depuis nos débuts, à savoir les normes, les catégorisations sociales et les constructions culturelles qui valident des rapports de domination.
« George Dandin ou le mari confondu » est une pièce emblématique de ce point de vue. Elle met spécifiquement le doigt sur une absurdité tragique, celle de ce réflexe humain d’établir des codes sociaux artificiels qui décident de qui est “bien né” et qui ne l’est pas ; ainsi que des rôles, des mérites et des tares qui vont avec. Chacun.e se retrouve “de bonne foi” enfermé.e dans un piège.
Au delà de sa thématique, « George Dandin ou le mari confondu » est avant tout une formidable « machine à jouer ». Si la langue de Molière, aussi fine et savoureuse soit-elle, est démodée, sa pièce est indémodable. Elle est troublante parce qu’elle est à la fois simple et complexe. Par moments ses ressorts, dont les ficelles frôlent le Grand-Guignol, font penser à un dessin animé pour enfants du type “Bip-Bip et Coyote”, avec néanmoins une cruauté digne de “Funny games”. Pourtant, aucun des personnages n’est tout à fait univoque. On peut passer pour chacun.e de l’empathie à la répulsion, de la pitié au dégoût.
Au fond, nous voyons ce « George Dandin ou le mari confondu » comme une farce tragique plus qu’une comédie grinçante. La pièce recèle un aspect punk, voire nihiliste, qui donne à ses ressorts comiques, pourtant habituels dans les autres pièces de Molière, une couleur particulièrement furieuse et singulière, un « chaud-froid » que nous avons toujours eu beaucoup de plaisir à modeler dans notre travail.
Initialement, la pièce a été créée pour s’inscrire dans le cadre d’une fête mégalomane offerte par Louis XIV dans les jardins du palais de Versailles en juillet 1668 : « Le Grand Divertissement Royal de Versailles ». Elle était enchâssée dans une Pastorale, avec des chants et des danses, des personnages de bergers et de bergères qui célébraient l’amour pur et l’ivresse. Ne sachant pas comment les spectateur·ice·s de l’époque, a fortiori des courtisans de Versailles, pouvaient recevoir cette pièce, mais avec la volonté d’être fidèles à l’esprit de Molière, nous avons décidé d’en faire en toute simplicité « Le Grand Divertissement Royal de la Clinic Orgasm Society »…
Mise en scène
Ludovic BARTH & Mathylde DEMAREZ
Interprétation
Yoann BLANC
Raphaëlle CORBISIER
Marion DE KEYZER
Adrien DESBONS
Grégory DURET
Lorenzo FOLCO
Thymios FOUNTAS
Bastien FOURMY
Théo REVEILLAUD
Éline SCHUMACHER
Olivia STAINIER
Clément THIRION
Assistant à la Mise en scène
Hugo FAVIER
Création Lumières
Marc LHOMMEL
Musique originale
Grégory DURET
Musicien·ne·s live
Frédéric BECKER, Catherine DE BIASIO, Grégory DURET
Chorégraphies
Clément THIRION
Scénographie
Zouzou LEYENS
Construction décors
Zouzou LEYENS, Guy CARBONNELLE, Corentin MAHIEU, Chloé TEMPELHOF, Louise VACHER WEISS, Robinson CATELIN
Création Costumes
Nina LOPEZ LE GALLIARD, assistée d’Odile DUBUCQ
Réalisation Costumes
Nina LOPEZ LE GALLIARD, Ateliers du Théâtre de Liège, Fabienne DAMIEAN, Ateliers du Théâtre Varia
Régie Lumières
Tom VAN ANTRO
Régie Son
Laurent GUEUNING
Régie Plateau
Ondine DELAUNOIS, Christel OLISLAGERS
Coaching vocal
Raphaële GERMSER
Stagiaires Assistanat mise en scène
Lorenzo FOLCO, Théo REVEILLAUD
Stagiaire Son
Lucie BOURDON
Stagiaire Lumières
Clara BELLEMANS
Stagiaires Costumes
Dolça MAYOL, Tatiana STROBBE
Couteau suisse
Victor DEMAREZ
Coordination générale
Christel OLISLAGERS
Diffusion
Marie-Sophie ZAYAS
Production
Clinic Orgasm Society
Coproductions
Théâtre VARIA, Bruxelles
MARS – Mons arts de la scène
Théâtre de Liège
La Coop asbl et Shelter prod.
Avec la participation de 12 complices champêtres
Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles — Service du Théâtre
Avec le soutien de taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge
2025
13 > 16/05 : La Comédie de Clermont-Ferrand, Scène Nationale, Clermont-Ferrand [FR]
28/01 > 01/02 : Théâtre de la Croix-Rousse, Lyon [FR]
23 & 24/01 : Carré-Colonnes, Scène Nationale, Saint-Médard [FR]
16 > 18/01 : Théâtre Sénart, Scène Nationale, Sénart [FR]
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2024
29/05 > 01/06 : Théâtre de La Criée, dans le cadre de la programmation hors les murs du Théâtre du Gymnase, Marseille [FR]
25 & 26/04 : PBA, Charleroi [BE], en co-présentation avec le Théâtre de l’Ancre, Charleroi [BE]
17 & 18/04 : Maison de la Culture, Tournai [BE]
04 > 13/04 : Théâtre Varia, en co-présentation avec Les Halles de Schaerbeek, Bruxelles [BE]
27 > 30/03 : Théâtre de Liège [BE]
2022
03 > 05/05 : Théâtre Le Manège, MARS – Mons arts de la scène [BE]
19 > 30/04 : Théâtre Varia, Bruxelles [BE] (CRÉATION)
“En cette année anniversaire de Molière, c’est probablement l’approche la plus barrée du mythique Poquelin. Au Théâtre Varia, la Clinic Orgasm Society transforme Georges Dandin en farce hénaurme. […]
Des costumes aux accessoires, tout sonne avec une exubérante fausseté, servant à merveille cette satire des conventions sociales inventées de toutes pièces pour discriminer les dominants des dominés. Musique live, chorégraphies endiablées, numéros de comédie musicale : George fait sa fête à Dandin. Et c’est diablement jouissif.”
Catherine MAKEREEL
LE SOIR, 20 avril 2022
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“Mon dieu, quelle joie de regarder cette claque créative et profusionnelle faite à un classicisme théâtral et académique qui de ses poussières nous a toujours fait tant tousser d’ennui. […] George de Molière est un spectacle de haute couture qui réveille les morts, Molière en premier. […] D’une joie palpable et omniprésente, tout ce barnum s’affaire à nous dérider par une intelligence précieuse aussi hors norme qu’inattendue. […]. La Clinic Orgasm Society bouscule encore les préjugés à bon escient. Ici, tout n’est que modernité et hilarité justifiée. Un grand moment créatif à partager sans retenue.”
Jean-Jacques GOFFINON
POINT CULTURE, 22 avril 2022
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“Connue pour sa folie sans borne, la Clinic Orgasm Society pare George Dandin de Molière de moutons en tulle blanc, de rock-star en bagnole et d’hommes sauvages carnavalesques à sonnailles. Et rend à cette langue du XVIIe siècle toute sa magie. Formidable.”
Estelle SPOTO
LE VIF, 27 avril 2022
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“On a beau tenir pour inoxydable le théâtre de Molière […], qui aurait parié sur l’absence de rouille de George Dandin ou le mari confondu ? […] De cette comédie-ballet, pour peu qu’on ait pu la croire dans son siècle, la compagnie met en relief la satire et les grincements […] Pavé d’outrance et d’irrévérence, ce chemin-là serpente dans l’œuvre d’origine, décoiffée, débridée, non sans précision. Disséquée avec pour lame un sens aigu de l’observation sociale. […] Ayant joyeusement bousculé les genres et mêlé les esthétiques, le spectacle résonne ainsi comme une célébration de cette si sensible et si enthousiasmante matière première : le théâtre.”
Marie BAUDET
LA LIBRE BELGIQUE, 27 avril 2022
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“La Clinic Orgasm Society ne cesse de nous surprendre. Habituée à interroger les structures sociales et ses travers, elle était à la recherche d’une nouvelle impulsion. Et c’est étonnamment dans une pièce des plus classiques que les metteurs en scène Ludovic Barth et Mathylde Demarez l’ont trouvée.
[…] Cette formidable créativité, couplée d’un travail précis et généreux, donne lieu à un spectacle à la joie omniprésente. Une relecture décapante où Molière en sort plus moderne que jamais.”
Mathilde RIVIERE
MAGAZINE.CULTURIUS.COM, 27 avril 2022
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“Parodie de dessins animés du style course-poursuite ou méchant horrifique contre petit gentil, aucun temps mort. Des gags visuels, des trouvailles scéniques, de la musique en direct. Parodie aussi des ‘bergeries d’autrefois’ aussi niaises que des romans sentimentaux actuels, mise à mal des stéréotypes sexistes et sociétaux. […]
Avec, parmi d’autres moments savoureux, une extraordinaire théâtralisation de la scène fameuse où le mari se fait piéger en étant coincé hors de la maison, sans clé pour y rentrer. […]
Finalement, que les mots de Jean-Baptiste Poquelin ne soient pas tous distillés selon les critères d’une représentation plus classique, cela n’a pas une importance capitale. Ce qui compte pour la Cie Clinic Orgasm Society, c’est le plaisir. Le leur, avec ou sans masque, serait plutôt contagieux.”
Michel VOITURIER
WEBTHEATRE.FR, 12 mai 2022