Deux hommes et deux femmes. Ils ont chacun un haut-parleur scotché sur le ventre. C’est de là que sortent leurs répliques, débitées par des voix virtuelles (générées par un logiciel text-to-speech), monocordes et déshumanisées. Les quatre protagonistes synchronisent les mouvements de leurs lèvres avec ces voix, mais la confrontation de leurs corps organiques avec la froideur de la machine rend cette synchronisation fluctuante. Assez vite on se demande qui pilote qui.
Ce qu’ils jouent, c’est la genèse de l’humanité, mais ils l’ont transformée en un mélodrame déchirant. Ils ne cherchent donc pas à établir une quelconque vérité sur ce mythe. Ils l’accommodent à leur propre personne, comme s’ils voulaient donner une dimension tragique à leur banale existence. Au fond il ne s’agit de rien d’autre que de réagir à la peur de n’être rien, de disparaître sans laisser de traces.
+ + + + + + + + + + + + + +
Conception et direction artistique
Ludovic BARTH & Mathylde DEMAREZ
Écriture et Interprétation
Ludovic BARTH, Mathylde DEMAREZ, Blaise LUDIK, Mélanie Zucconi
Création Sonore
Aurélien CHOUZENOUX
Création Lumière
Manu YASSE
Adaptation Lumière & Régie
Catherine BREVERS
Conseiller Artistique
Fabrice GORGERAT
Création “Machine”
Yoris VAN DEN HOUTE, Anne MORTIAUX
Costumes
Martha MO
Dramaturgie
Marc KLUGKIST
Régie Son
Sébastien COURTOY
Construction
Alice DUSSART
Production
Clinic Orgasm Society
Coproductions
Manège.Mons / Centre Dramatique (Mons) ; Maison de la Culture de Tournai ; Le Grand Bleu / ENPDA Région Nord Pas-de-Calais (Lille).
Avec le soutien de
Théâtre Varia / Centre dramatique de la Communauté Française Wallonie-Bruxelles ; L’L – lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création ; Théâtre Arsenic, Centre d’Art Scénique Contemporain à Lausanne ; Service des Arts de la Scène du Ministère de la Culture de la Communauté Française – Service du Théâtre.
Remerciements
Karin Vyncke, Vincent Tandonnet, Olivier Hespel, le Gaston d’Alice, Olivier Cnocquart, Gregory Duret, Claire Deville, Jean Barth, Christophe Demarez, le Michael de Marta, Laurent Talbot, Mélanie Lamon, la précieuse Marie G., Catherine Raverdy, Clarisse Bardiot, Nicolas Guichard
+ + + + + + + + + + + + + +
2015
24 > 28/02 : Théâtre de La Chapelle, Montréal (CA)
2011
08/07 : Festival DIÈSE, Dijon (FR)
13 > 14/02 : Festival MYTHOS, Rennes (FR)
2010
21 > 22/10 : Théâtre de l’Arsenic, Lausanne (CH)
27 > 29/04 : Scène Nationale L’Équinoxe, Châteauroux (FR)
15 > 20/03 : Théâtre Le Grand Bleu, Lille (FR)
10 > 13/02 : Théâtre Varia, Bruxelles (BE)
04 > 07/02 : Festival VRAK, Théâtre de L’l, Bruxelles (BE)
2009
24 > 27/03 : Maison de la Culture, Tournai (BE)
17 > 22/03 : Festival VIA, Le Manège, Mons (BE)
“(…) Ainsi raconté, le nouveau spectacle de la Clinic Orgasm Society semble presque normal. On plonge pourtant d’emblée dans un univers où la banalité du quotidien, détournée de ses fonctions premières, atteint au délire le plus complet. (…) Chaque comédien porte à la ceinture un gros baffle retransmettant les phrases qu’il dit généralement en play-back tandis que des voix, rappelant les documentaires animaliers ou les annonces de gare, disent les répliques d’un ton sans expression. Et celles-ci valent leur pesant de nougat. (…)
N’hésitez pas à découvrir ce nouvel ovni scénique. Sa loufoquerie apparente évoque mieux que de longs et pompeux discours, une multitude de questions se posant à l’homme depuis la naissance de l’univers.
Jean-Marie WYNANTS
LE SOIR, 23 mars 2009
+ + + + + + + + + + + + + +
“(…) Le comique naît aussi de nouvelles technologies parodiées. Elles permettent par exemple de dynamiter le classique dialogue théâtral par des voix venues d’en haut que les acteurs miment : premier décalage. Deuxième décalage : l’immense chantier de la «Création» divine, un « hénaurme » bric à brac qui finira par se détruire. (…) On rit beaucoup et les trouvailles par contrastes foisonnent.”
Christian JADE
RTBF.be, 5 février 2010
+ + + + + + + + + + + + + +
“(…) Mais où veulent-ils nous emmener ? Mystère aussi épais que celui de la création, au début de la pièce de Clinic Orgasm Society, où un truculent Créateur engendre trois êtres qui ont pour mission de se multiplier, dans un jardin référentiel et futuriste. Construction technique époustouflante, dramaturgie désopilante, et haut pouvoir suggestif.”
Marie BAUDET
LA LIBRE BELGIQUE, 10 février 2010
+ + + + + + + + + + + + + +
“Interrogation joyeuse et tragique sur la création, la procréation, l’influence des actes de chacun sur le devenir des autres, le sens de la vie et la naissance de l’univers, DTC (On est bien) a tout d’un joyeux foutoir où le spectateur se demande ce qu’il vient faire. Mais on s’apercevra petit à petit que celui-ci ne doit rien au hasard. Un nouvel opus aussi déroutant qu’irrésistible de la Clinic Orgasm Society (…).”
Catherie MAKEREEL
LE SOIR, 10 février 2010
+ + + + + + + + + + + + + +
“(…) Loin de tout réalisme, DTC (on est bien) nous offre un petit tour dans les origines de la Genèse. Aux manettes : la Clinic Orgasm Society de Ludovic Barth et Mathylde Demarez, dont le premier spectacle, J’ai Gravé le Nom de ma Grenouille dans ton Foie, avait fait sensation (il continue d’ailleurs de tourner). L’attente était forte, forcément. (…) DTC (on est bien), cependant, ne démérite pas. (…) Au bout du compte : un objet théâtral curieusement foutraque, et donc assez joyeux, (…) la Clinic Orgasm Society a assurément un bel avenir à construire.”
Jean-Marc ADOLPHE, Anthoni DOMINGUEZ, Cypria DONATO et Pascaline VALLÉE
MOUVEMENT, 16 février 2010
+ + + + + + + + + + + + + +
“Un collectif de pointe dans les nouvelles et surprenantes façons multidisciplinaires de s’adresser au public, ici et maintenant. (…) La forme volontairement artificielle, plus que distanciée (…), intrigue et entraîne dans les codes de leur jeu. Et puis il y a l’incroyable machinerie impossible à décrire sinon qu’elle illustre à grande échelle la complexité des rouages de la nature humaine, (…).
Paradoxalement tout l’aspect ludique de cette “crazy creation” nous fait réflechir. Cette déshumanisation savamment et joyeusement orchestrée nous ramène à notre condition d’homme et de femme, au comment vivre ensemble.”
Suzanne VANINA
RUE DU THEATRE, www.ruedutheatre.be, 15 février 2010
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“La troupe bruxelloise, Clinic Orgasm Society (…) excelle véritablement dans le domaine du théâtre de l’absurde. La pièce, DTC [on est bien], nous entraîne dans un nouveau jardin d’Éden. (…) C’est de l’humour au troisième degré, une sorte de satyre, dans laquelle Abel et Caïn sont symbolisés par des femmes. Amateurs de comédie absurde, précipitez-vous, il reste encore quelques places.”
Gilles GUILLEMAIN
LA NOUVELLE REPUBLIQUE, 15 avril 2010
Deux hommes et deux femmes. Ils ont chacun un haut-parleur scotché sur le ventre. C’est de là que sortent leurs répliques, débitées par des voix virtuelles (générées par un logiciel text-to-speech), monocordes et déshumanisées. Les quatre protagonistes synchronisent les mouvements de leurs lèvres avec ces voix, mais la confrontation de leurs corps organiques avec la froideur de la machine rend cette synchronisation fluctuante. Assez vite on se demande qui pilote qui.
Ce qu’ils jouent, c’est la genèse de l’humanité, mais ils l’ont transformée en un mélodrame déchirant. Ils ne cherchent donc pas à établir une quelconque vérité sur ce mythe. Ils l’accommodent à leur propre personne, comme s’ils voulaient donner une dimension tragique à leur banale existence. Au fond il ne s’agit de rien d’autre que de réagir à la peur de n’être rien, de disparaître sans laisser de traces.
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Conception et direction artistique
Ludovic BARTH & Mathylde DEMAREZ
Écriture et Interprétation
Ludovic BARTH, Mathylde DEMAREZ, Blaise LUDIK, Mélanie Zucconi
Création Sonore
Aurélien CHOUZENOUX
Création Lumière
Manu YASSE
Adaptation Lumière & Régie
Catherine BREVERS
Conseiller Artistique
Fabrice GORGERAT
Création “Machine”
Yoris VAN DEN HOUTE, Anne MORTIAUX
Costumes
Martha MO
Dramaturgie
Marc KLUGKIST
Régie Son
Sébastien COURTOY
Construction
Alice DUSSART
Production
Clinic Orgasm Society
Coproductions
Manège.Mons / Centre Dramatique (Mons) ; Maison de la Culture de Tournai ; Le Grand Bleu / ENPDA Région Nord Pas-de-Calais (Lille).
Avec le soutien de
Théâtre Varia / Centre dramatique de la Communauté Française Wallonie-Bruxelles ; L’L – lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création ; Théâtre Arsenic, Centre d’Art Scénique Contemporain à Lausanne ; Service des Arts de la Scène du Ministère de la Culture de la Communauté Française – Service du Théâtre.
Remerciements
Karin Vyncke, Vincent Tandonnet, Olivier Hespel, le Gaston d’Alice, Olivier Cnocquart, Gregory Duret, Claire Deville, Jean Barth, Christophe Demarez, le Michael de Marta, Laurent Talbot, Mélanie Lamon, la précieuse Marie G., Catherine Raverdy, Clarisse Bardiot, Nicolas Guichard
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2015
24 > 28/02 : Théâtre de La Chapelle, Montréal (CA)
2011
08/07 : Festival DIÈSE, Dijon (FR)
13 > 14/02 : Festival MYTHOS, Rennes (FR)
2010
21 > 22/10 : Théâtre de l’Arsenic, Lausanne (CH)
27 > 29/04 : Scène Nationale L’Équinoxe, Châteauroux (FR)
15 > 20/03 : Théâtre Le Grand Bleu, Lille (FR)
10 > 13/02 : Théâtre Varia, Bruxelles (BE)
04 > 07/02 : Festival VRAK, Théâtre de L’l, Bruxelles (BE)
2009
24 > 27/03 : Maison de la Culture, Tournai (BE)
17 > 22/03 : Festival VIA, Le Manège, Mons (BE)
“(…) Ainsi raconté, le nouveau spectacle de la Clinic Orgasm Society semble presque normal. On plonge pourtant d’emblée dans un univers où la banalité du quotidien, détournée de ses fonctions premières, atteint au délire le plus complet. (…) Chaque comédien porte à la ceinture un gros baffle retransmettant les phrases qu’il dit généralement en play-back tandis que des voix, rappelant les documentaires animaliers ou les annonces de gare, disent les répliques d’un ton sans expression. Et celles-ci valent leur pesant de nougat. (…)
N’hésitez pas à découvrir ce nouvel ovni scénique. Sa loufoquerie apparente évoque mieux que de longs et pompeux discours, une multitude de questions se posant à l’homme depuis la naissance de l’univers.
Jean-Marie WYNANTS
LE SOIR, 23 mars 2009
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“(…) Le comique naît aussi de nouvelles technologies parodiées. Elles permettent par exemple de dynamiter le classique dialogue théâtral par des voix venues d’en haut que les acteurs miment : premier décalage. Deuxième décalage : l’immense chantier de la «Création» divine, un « hénaurme » bric à brac qui finira par se détruire. (…) On rit beaucoup et les trouvailles par contrastes foisonnent.”
Christian JADE
RTBF.be, 5 février 2010
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“(…) Mais où veulent-ils nous emmener ? Mystère aussi épais que celui de la création, au début de la pièce de Clinic Orgasm Society, où un truculent Créateur engendre trois êtres qui ont pour mission de se multiplier, dans un jardin référentiel et futuriste. Construction technique époustouflante, dramaturgie désopilante, et haut pouvoir suggestif.”
Marie BAUDET
LA LIBRE BELGIQUE, 10 février 2010
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“Interrogation joyeuse et tragique sur la création, la procréation, l’influence des actes de chacun sur le devenir des autres, le sens de la vie et la naissance de l’univers, DTC (On est bien) a tout d’un joyeux foutoir où le spectateur se demande ce qu’il vient faire. Mais on s’apercevra petit à petit que celui-ci ne doit rien au hasard. Un nouvel opus aussi déroutant qu’irrésistible de la Clinic Orgasm Society (…).”
Catherie MAKEREEL
LE SOIR, 10 février 2010
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“(…) Loin de tout réalisme, DTC (on est bien) nous offre un petit tour dans les origines de la Genèse. Aux manettes : la Clinic Orgasm Society de Ludovic Barth et Mathylde Demarez, dont le premier spectacle, J’ai Gravé le Nom de ma Grenouille dans ton Foie, avait fait sensation (il continue d’ailleurs de tourner). L’attente était forte, forcément. (…) DTC (on est bien), cependant, ne démérite pas. (…) Au bout du compte : un objet théâtral curieusement foutraque, et donc assez joyeux, (…) la Clinic Orgasm Society a assurément un bel avenir à construire.”
Jean-Marc ADOLPHE, Anthoni DOMINGUEZ, Cypria DONATO et Pascaline VALLÉE
MOUVEMENT, 16 février 2010
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“Un collectif de pointe dans les nouvelles et surprenantes façons multidisciplinaires de s’adresser au public, ici et maintenant. (…) La forme volontairement artificielle, plus que distanciée (…), intrigue et entraîne dans les codes de leur jeu. Et puis il y a l’incroyable machinerie impossible à décrire sinon qu’elle illustre à grande échelle la complexité des rouages de la nature humaine, (…).
Paradoxalement tout l’aspect ludique de cette “crazy creation” nous fait réflechir. Cette déshumanisation savamment et joyeusement orchestrée nous ramène à notre condition d’homme et de femme, au comment vivre ensemble.”
Suzanne VANINA
RUE DU THEATRE, www.ruedutheatre.be, 15 février 2010
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“La troupe bruxelloise, Clinic Orgasm Society (…) excelle véritablement dans le domaine du théâtre de l’absurde. La pièce, DTC [on est bien], nous entraîne dans un nouveau jardin d’Éden. (…) C’est de l’humour au troisième degré, une sorte de satyre, dans laquelle Abel et Caïn sont symbolisés par des femmes. Amateurs de comédie absurde, précipitez-vous, il reste encore quelques places.”
Gilles GUILLEMAIN
LA NOUVELLE REPUBLIQUE, 15 avril 2010